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Mobilisation pour le partage de l'eau et contre les bassines, du 24 au 26 mars 2023 dans les Deux-Sévres

Category: Focus par pays et ville
Créé le mardi 14 mars 2023 17:48

 

Le programme de la mobilisation

Comme pour les 3 dernières grandes manifestations anti-bassines, la préfecture des Deux-Sèvres vient d'interdire la manifestation du 25 mars 2023. Les organisateurs de la mobilisation réaffirment cependant leur détermination à lutter pour un juste partage de la ressource en eau et pour une agriculture paysanne. Tous les moyens seront mis en oeuvre pour permettre aux manifestant.e.s de converger aux lieux prévus.

Faisons respecter notre liberté de nous opposer à des projets injustes et de défendre l'eau !

Lettre au gouvernement français sur la proposition de règlement visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables

Category: Communiqués de presse
Créé le lundi 28 novembre 2022 17:54

30 novembre 2022

Monsieur le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Madame la ministre de la transition énergétique,

Le mouvement européen pour l’eau, dont sont membres les associations françaises signataires de cette lettre, a été averti par la Fundación Nueva Cultura del Agua (FNCA) des problèmes juridiques et environnementaux soulevés par la proposition de règlement visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Voir l’analyse en espagnol de cette proposition par la FNCA et sa traduction en français.

Comme vous le savez, cette proposition de règlement adoptée par la Commission européenne le 9 novembre 2022 est censée être appliquée par l’ensemble des Etats membres après le vote du Conseil le 19 décembre 2022 et sa publication dans le Journal Officiel de l’Union Européenne.

Pour nous, il ne fait aucun doute que l’application en France de ce règlement pendant 18 mois, en supprimant l’obligation d’effectuer une étude d’impact environnemental pour les projets de déploiement d’énergies renouvelables, va conduire à la destruction irrémédiable de bon nombre d’écosystèmes notamment aquatiques. Couplée aux « simplifications » récentes du code de l’environnement concernant l’implantation d’activités économiques, l’application de ce règlement rendra totalement illusoire l’objectif européen de « niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement » auquel ont souscrit la France et les autres Etats membres de l’Union européenne.

C’est pour ces raisons que nous demandons au représentant français de voter contre cette proposition de règlement lors de la réunion du Conseil.

Pouvez-vous nous dire quelle est la position du gouvernement français sur cette proposition de règlement et, dans la perspective d’un vote favorable de la France lors de la réunion du Conseil, qu’est-ce qui va motiver ce vote ? 

Signataires :

Eau Secours 34

190, rue de la Combe Caude
34090 Montpellier

Coordination Eau Ile-de-France

103 bis, rue de Charenton
75012 Paris

Eau Bien Commun PACA

La Base
3, rue Pierre Roche
13004 Marseille

Eau Secours 31

s/c CASC
10 bis, rue du colonel Driant
31400 Toulouse

Fichier pdf de la lettre

Manifestation contre un projet de bassine à Epannes

Category: Focus par pays et ville
Créé le samedi 26 mars 2022 23:37

Ce samedi 26 mars, plus de 7 000 personnes se sont rassemblées dans les Deux-Sèvres à la Rochénard, une mobilisation d'une ampleur inédite contre les projets de méga-bassines qui accaparent l'eau dans la région. La manifestation s'est poursuivie par le démontage du réseau d'alimentation d'une future bassine, qui prélevera l'eau au détriment des besoins des habitants de Vallans en eau potable.

Le cortège festif et coloré s'est rassemblé sur le site d'un des projets de bassine de 220 000 m3 et 7 hectares, Sev5, où habitants, paysans, syndicalistes, naturalistes, militants du climat, ont rappelé leur détermination à stopper ces projets pour protéger et partager les ressources en eau. Munis de bêches, de plants et de semis, les participants ont encerclé puis replanté et occupé l'espace de cette bassine en projet... devant appartenir, entre autres, au président de la FDSEA des Deux-Sèvres.

Les manifestants ont ensuite excavé et prélevé plusieurs sorties d'eau du réseau de pompage de la bassine en projet d'Epannes. Lors de la dernière manifestation, le débâchage d'une bassine et le démontage d'une pompe avait montré la fragilité de ces infrastructures, encore démontrée aujourd'hui par le prélèvement et la mise hors service de cette partie du réseau - malgré un dispositif policier disproportionné et portant atteinte à la liberté de manifester. Une nouvelle d'autant plus importante que ce réseau de pompage devait servir à détourner l'eau des habitants de Vallans, mais aussi à concentrer les droits d'eau pour une poignée d'exploitants agricoles, au détriment de tous les autres. Ce montage démontre bien que les bassines serviront à augmenter les prélèvements d'eau et pomper toujours plus dans les nappes phréatiques, malgré ce que veulent faire croire les promoteurs de ces bassines.

En fin de journée, malgré les tentatives répétées de bloquer l'arrivée des tracteurs et les interdictions préfectorales, les manifestants ont finalement réussi à faire la jonction avec eux, alors même que les paysans sont les premières victimes de ces projets d'accaparement d'eau, typiques de ce modèle agro-industriel.

L'ampleur et la détermination inédites de ce nouveau rassemblement ne sont pourtant qu'un début : les manifestants appellent d'ores et déjà à un printemps maraichin et à plusieurs mois de mobilisation intense contre les méga-bassines tant que ces projets ne seront pas stoppés.

Alors que le gouvernement semble vouloir soutenir et financer tous les projets de méga-stockage d'eau en France et suite au Varenne de l'eau, co-piloté par la FNSEA et les agro-industriels,

Alors que la société anonyme des Deux-Sèvres se targue du remplissage d'une première bassine à Mauzé-sur-le-Mignon, dans un contexte de grave déficit hydrique des nappes phréatiques et des rivières,et annonce pouvoir démarrer trois nouvelles méga-bassines (Priaires, Epannes et Sainte Soline),

Alors qu'en réponse, des débâchages de bassines se multiplient en Poitou-Charentes,

Nous amplifierons toujours plus notre mobilisation et nos résistances face à ces projets aberrants.

No bassaran !

De la Bretagne à la Méditerranée, notre eau est en mauvais état

Category: Nouvelles diverses
Créé le lundi 7 mars 2022 15:38

Partout en France, notre eau est en mauvaise santé. Peu intéressés par le sort des rivières, les gouvernements ne se sont pas attaqués au vrai problème : l’agriculture industrielle. Résultat, les consommateurs payent le prix fort.

L’eau, c’est la vie... mais que se passe-t-il quand notre eau n’est plus vive ? Nos rivières et nappes souterraines sont mal en point. Malgré des décennies de politiques ambitieuses, malgré des programmes d’actions touffus et des opérations tous azimuts, leur état ne s’arrange pas, ou si peu. Qu’est-ce qui cloche ?

L’Union européenne se préoccupe pourtant depuis longtemps de la qualité des eaux. En 2000, constatant leur état déplorable en Europe, Bruxelles a poussé pour l’adoption d’une directive-cadre volontariste sur le sujet : elle imposait aux États d’agir pour que les cours d’eau, les nappes, les lacs et les eaux littorales soient en « bon état », d’ici à 2015. Par « bon état », elle entendait une eau de bonne qualité, sans pollution (« bon état chimique » dans le langage de la Commission), en quantité suffisante — notamment pour les eaux souterraines — et des milieux en bonne santé, accueillant poissons et autres organismes aquatiques (le « bon état écologique »).

Las, quinze ans plus tard, les progrès étaient minces : moins de 40 % des eaux de surface étaient en bon état chimique, idem pour l’état écologique. L’Europe a donc accordé un généreux délai aux dirigeants : ils ont à présent jusqu’en 2027 pour atteindre le Graal.

La France y parviendra-t-elle ? En 2019, les Agences de l’eau ont dressé un bilan de l’état de leur bassin. Elles ont examiné les rivières et les plans d’eau, analysé les eaux littorales, scruté les nappes, cherché nombre de substances chimiques, compté les animaux aquatiques. « On a collecté plus de 3 millions de données », précise Guillaume Choisy, directeur général de l’agence de l’eau Adour-Garonne. Tout ceci a permis de dresser un état des lieux de la santé de nos eaux. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas encourageant.

Lire la suite de l'article sur le site web de Reporterre

L'assainissement de la commune de Wissous passe en régie publique

Category: Vidéos
Créé le lundi 10 janvier 2022 14:05

Après plusieurs années de bataille contre Suez menées par Jean-Luc Touly, conseiller municipal de Wissous en charge des questions d'eau, l'association Aggl'Eau CPS et le bureau d'études de Marc Laimé, l'assainissement de la ville de Wissous jusqu'alors géré par Suez vient de passer en régie publique.

Voir le reportage de France Bleu Paris daté du 10 janvier 2022.

L'assainissement de la commune de Wissous passe en régie publique

L’accès à l’eau, un enjeu crucial pour le nucléaire

Category: Nouvelles diverses
Créé le vendredi 6 août 2021 10:04

Pour fonctionner, l’industrie nucléaire a besoin d’eau froide. Dès son origine, elle s’est assuré l’accès à de grands volumes de cette ressource, mais la multiplication des évènements climatiques extrêmes révèle la fragilité de la filière par rapport au débit des cours d’eau et aux limites réglementaires de température.

C’est un fait un peu oublié: l’eau est indissociable de l’industrie nucléaire. Tout réacteur thermique a besoin d’un apport continuel en eau froide pour reconduire à l’état liquide la vapeur qui sort d’une turbine et poursuivre le processus de production d’énergie. C’est pour cette raison que les centrales nucléaires sont très majoritairement situées en bord de mer ou de fleuve au débit important. Toutes les centrales relâchent, dans le processus de refroidissement, une part importante de l’énergie produite sous forme de chaleur, soit dans l’eau vers l’aval des fleuves ou en mer, soit dans l’air.

L’enjeu ici n’est pas la sûreté des installations, mais la possibilité même de produire de l’électricité. En amont du circuit de refroidissement, un débit trop faible ou une température trop élevée ne permettent pas de refroidir suffisamment le circuit secondaire. En aval, quand l’eau de refroidissement est rejetée, la réglementation environnementale impose aussi un débit et une température donnés pour maintenir des conditions vivables pour la faune et la flore aquatiques, mais aussi, plus prosaïquement, pour maintenir le « bon état écologique » en diluant suffisamment les rejets de toute sorte. 

Rapport de 2018 du CCR
Rapport de 2018 du JCR

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Penser les glaciers comme des acteurs d’un monde que nous habitons en commun

Category: Focus par pays et ville
Créé le dimanche 4 juillet 2021 09:22

En 1944, alors que la seconde guerre mondiale fait rage et brutalise le monde, Aldo Leopold se pose la question de l’« éthique de la terre ». Face à l’humanisme brisé et aux milieux de vie ravagés, cet ingénieur forestier américain nous enjoint d’adopter le point de vue d’une montagne pour nous décaler intérieurement et nous donner les moyens de changer de monde. Et si nos existences étaient mêlées à celles des autres êtres vivants et entités mouvantes, et si, ensemble, ils formaient un réseau tendu vers un devenir commun ? Et si les humains, les animaux, les montagnes, les forêts, les rivières, les glaciers et les prairies partageaient plus qu’une simple relation d’utilitarisme, et s’ils coexistaient au-delà, ou en deçà, des formes étriquées de calculs coûts-intérêts que nous, humains issus de la modernité industrielle, leur avons assignées ? Telles sont les questions qui animaient le précurseur de la pensée écologique il y a plus d’un demi-siècle ; telles sont les questions que nous souhaitons reposer aujourd’hui.

Notre histoire parle d’un glacier. Un glacier qui surplombe une vallée encaissée des Hautes-Alpes, au pied de la Meije, dans le canton de La Grave. Un glacier sur lequel une entreprise d’exploitation a décidé de construire un troisième tronçon de téléphérique, dont l’arrivée culminerait à 3 600 mètres, devenant ainsi le digne concurrent de l’aiguille du Midi chamoniarde. Cette infrastructure ouvrirait, dans l’avenir, la possibilité de créer un énième super-domaine de ski, permettant à terme de relier les stations de l’Alpe-d’Huez, des Deux-Alpes et de La Grave.

Pétition déposée devant le parlement européen contre les bassines pour irriguer le maïs dans le Marais Poitevin

Category: Nouvelles diverses
Créé le vendredi 11 juin 2021 14:58

 

Réserves de substitution pour l’irrigation agricole, une nouvelle menace pour le Marais Poitevin et une violation grave et récurrente du droit européen

Considérant les directives européennes suivantes, et leurs transcriptions en droit français,

  • Directive n°91/676/CEE du 12/12/91 ayant pour objectif de réduire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole, ou Directive Nitrates,
  • Directive n°92/43/CEE du 21/05/92 modifiée concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, ou Directive Habitats,
  • Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau, ou Directive cadre sur l’Eau - DCE 2000,
  • Directive 2004/35/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 sur la responsabilité environnementale en ce qui concerne la prévention et la réparation des dommages environnementaux, ou Directive Dommages Environnementaux,
  • Directive n°2006/118/CE du 12/12/06 sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration qualitative, ou Directive Eaux Souterraines,
  • Directive n°2008/56 CE du 17/06/08 établissant un cadre d’action communautaire dans le domaine de la politique pour le milieu marin (directive-cadre « stratégie pour le milieu marin »,
  • Directive 2009/147/CE du 30 novembre 2009 prise par l’Union européenne afin de promouvoir la protection et la gestion des populations d'espèces d’oiseaux sauvages du territoire européen, ou Directive Oiseaux,
  • Directive 2020/2184 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2020 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, ou Directive de Qualité de l’Eau Potable

Sécheresse et canicule : des centrales nucléaires françaises en surchauffe

Category: Focus par pays et ville
Créé le dimanche 27 septembre 2020 18:34

Ces dernières années, les fortes chaleurs se font plus intenses et plus fréquentes, une tendance malheureusement appelée à se confirmer. Or les sécheresses et les canicules viennent accroître les nuisances générées par le fonctionnement habituel des centrales nucléaires. En outre, elles rajoutent des risques supplémentaires pour la sûreté et peuvent imposer l’arrêt des installations.

En été, le nucléaire fait – encore plus – souffrir les cours d’eau

Les centrales nucléaires prélèvent dans les mers, fleuves et rivières d’importantes quantités d’eau (représentant plus de la moitié du volume prélevé en France), dont une partie est restituée dans l’environnement sous forme de vapeur d’eau. En outre, même en fonctionnement normal, elles rejettent dans les fleuves et rivières de l’eau plus chaude, mais aussi des substances chimiqueset radioactives (notamment du tritium, dont des concentrations non négligeables ont récemment été retrouvées dans la Loire).

Lorsque la température augmente et que le débit des cours d’eau diminue, l’impact de ces nuisances s’accroît. Les milieux aquatiques, déjà fragilisés, sont mis à rude épreuve par la moindre dilution des polluants et par les rejets d’eau chaude. Ceux-ci agissent comme une barrière qui réduit considérablement les chances de survie des poissons grands migrateurs, comme les saumons et truites des mers.

Certes, passé un certain seuil, des mesures sont mises en œuvre par EDF. Mais celles-ci connaissent aussi leurs limites. Ainsi, pour chaque site, la réglementation fixe une température maximale à ne pas dépasser en aval (26°C pour Bugey, 28°C pour Fessenheim…), faute de quoi la centrale est censée s’arrêter. Toutefois, EDF obtient bien souvent des dérogations. Suite à la canicule de 2003, la réglementation site par site a été assouplie. Et si, en cas de "canicule extrême et nécessité publique", les limitations habituelles ne peuvent être respectées, un décret de 2007 autorise à modifier encore les conditions de rejets thermiques ! Les poissons apprécieront...

Concernant les rejets de substances chimiques et radioactives, la réglementation impose, lorsque le niveau des cours d’eau devient trop bas, de les stocker dans des réservoirs, nommés « bâches ». Mais les capacités de stockage sont limitées, et ce alors même que la consommation de produits chimiques est plus importante en été pour éviter la prolifération des amibes. En outre, à la fin de la saison, ces polluants sont finalement rejetés et il n’est pas garanti que les différents sites nucléaires situés au bord du même fleuve (Loire ou Rhône) se concertent pour éviter d’effectuer ces rejets massifs en même temps. Or un grand nombre de communes prélèvent leur eau potable dans ces cours d’eau…

Quand les cours d’eau ne peuvent plus refroidir les centrales

Un débit suffisant est indispensable pour refroidir les réacteurs, faute de quoi les réacteurs doivent procéder à une baisse de puissance, voire s’arrêter. En outre, la température de l’eau ne doit pas dépasser un certain seuil, sans quoi le refroidissement n’est plus efficace.

Pour soutenir le débit des cours d’eau, EDF joue sur les barrages et retenues en amont… quitte à ce que le refroidissement des centrales passe avant d’autres usages.

Dès l’origine, des doutes ont été exprimés quant à la capacité de certains cours d’eau à assurer un refroidissement correct.

Cette problématique est devenue plus lourde ces dernières années. En 2003, un quart du parc a dû être arrêté. En 2018, une demi-douzaine de réacteurs ont dû voir leur puissance réduite et quatre autres ont été arrêtés (plus d’informations). Alors que le ministère de la Transition Énergétique prédit une baisse de 10 à 40% du débit moyen des cours d’eau à l’horizon 2050-2070, cette tendance devrait s’accentuer.



Lire l'article en entier sur le site web du Réseau Sortir du Nucléaire

Commentaires sur l’avis de l’Autorité environnementale concernant la prolongation de la concession du Rhône

Category: Focus par pays et ville
Créé le mercredi 22 juillet 2020 20:12

L’Autorité environnementale (Ae) a été saisie en février 2020 par la Directrice de l’énergie pour donner un avis sur la prolongation de la concession du Rhône à la Compagnie nationale du Rhône (CNR). L’avis a été publié le 8 juillet 2020 sur le site de l’Ae.

Comme indiqué par l’Ae, « cet avis porte sur la qualité de l’évaluation environnementale présentée par la personne responsable » (l’État, autorité concédante), « et sur la prise en compte de l’environnement par le plan ou le programme » (le plan stratégique de la prolongation de la concession). « Il vise à permettre d’améliorer sa conception, ainsi que l’information du public et sa participation à l’élaboration des décisions qui s’y rapporte ». En aucun cas, il ne porte sur l’opportunité de la prolongation.

Rappelons que le contrat de concession passé le 20 décembre 1933 par l’État (autorité concédante) avec la CNR (concessionnaire) jusqu’au 31 décembre 2023 porte sur l’aménagement du Rhône à travers l’exploitation hydraulique, la navigation et l’irrigation, auxquelles se sont ajoutées depuis 2003 des missions environnementales et des actions d’accompagnement au développement territorial le long du fleuve.

Lettre ouverte de Trans'Cub à la métropole de Bordeaux sur les profits exhorbitants de Suez Eau France

Category: Communiqués de presse
Créé le jeudi 18 juin 2020 12:57

Covid 19 : Halte aux profiteurs !

Category: Focus par pays et ville
Créé le samedi 9 mai 2020 21:08

9 mai 2020

Alors que sonne l’appel au déconfinement et à la « reprise économique », l'eau qui mord revient sur les derniers mois de poursuite d’activité de l’entreprise Nestlé à Vittel.

Silence dans les rangs

« Nestlé s’adapte à la crise » titrait Vosges matin dès le 14 mars dernier. « Pas de problème d’approvisionnement ».

L’usine d’embouteillage d’eau Vittel-Contrex-Hépar, avec sa noria de camions, n’a pas cessé de tourner pendant le confinement covid. Pourtant, sa production n’est pas essentielle. De fait, des salarié.es, venu.es de Vittel, Contrexéville et villages voisins, ont été inutilement exposés au risque sanitaire. Sans parler des centaines de transporteurs et employé.es des plates-formes de vente en ligne ou de la grande distribution chargés de manipuler toute cette marchandise.

Accès aux ressources en eau en pays d'Iroise

Category: Focus par pays et ville
Créé le lundi 27 avril 2020 13:09

27 Avril 2020,

Depuis de nombreuses années, la côte bretonne entre l'aber Ildut et l'aber Benoît subit, entre autres atteintes à l'environnement, une dégradation des eaux de baignade, dégradation due, pour l'essentiel, aux élevages porcins industriels. Le plus gros éleveur du secteur, membre influent de la FNSEA, veut doubler son "cheptel" et, ce avec la bénédiction du préfet, en dépit d'une enquête publique défavorable. En première instance au tribunal administratif de Rennes, l'APPCL (Association pour le Protection et la Promotion de la Côte des Légendes) a réussi, aux côtés d'Eau et Rivières de Bretagne et d'une autre association locale, à faire annuler l'autorisation du préfet. L'affaire va en appel à Nantes... Le texte ci-dessous, rédigé par un habitant du pays d'Iroise, expose de façon plus globale la problématique de l'accès à l'eau dans ce territoire.

Le contexte

Pays d’Iroise Communauté (Communauté de communes du Pays d’Iroise, CCPI) regroupe les communes de la pointe nord-ouest de Bretagne, au nord de Brest, et totalise environ 50000 habitants. Cette région littorale très agricole est un pôle de l’élevage industriel en Bretagne, notamment de l’élevage porcin. A eux seuls, les élevages classés ICPE totalisent plus de 200000 porcs dans la région, pour un total qui dépasse certainement 300000 têtes.

COVID-19 : l’assainissement en première ligne

Category: Nouvelles diverses
Créé le samedi 21 mars 2020 09:12

L’aggravation de la pandémie du Covid-19 place en première ligne les opérateurs de l’assainissement, régies publiques et entreprises privées, comme les très nombreuses entreprises sous-traitantes qui concourent à l’exercice d’un service public plus que jamais essentiel en cette période critique.

La France compte 21 000 stations d’épuration (STEP), mais rien de commun entre les gigantesques installations des grandes métropoles, dimensionnées pour traiter les eaux usées (et pluviales), de plusieurs centaines de milliers d’équivalent-habitants (EH), avant de les rejeter, après abattement partiel des divers polluants et virus pathogènes qu’elles contiennent, dans le milieu naturel (rivières et fleuves), et l’immense majorité de petites stations implantées en milieu rural et semi-urbain.

Ces dernières ne disposent pas d’un traitement de désinfection extrêmement poussé avant rejet dans le milieu naturel (UV, filtration membranaire…), mais de procédés plus rustiques, à l’efficacité parfois aléatoire, surtout si les infrastructures sont très anciennes, et que leur entretien est parfois sommaire.

Nestlé à Vittel

Category: Vidéos
Créé le jeudi 7 novembre 2019 15:09

Dans cette vidéo, le Collectif Eau 88 présente la situation de l’eau et de Nestlé à Vittel : l’historique, les nappes d’eau, le point de la situation, les propositions de l’Etat, la demande du Collectif Eau 88, l’international.

Sècheresse : les barrages, fausse solution face au dérèglement climatique

Category: Focus par pays et ville
Créé le mardi 30 juillet 2019 08:55

Projet aberrant de Sivens, barrages illégaux de Caussade et de Fourogue et tant d’autres, notamment en Adour Garonne. Les conflits autour de la construction de barrages d'irrigation se multiplient ; ils opposent régulièrement certains irrigants et des citoyens soucieux de la biodiversité, du climat et du juste partage de l'eau. Investi de longue date sur ces dossiers, à l’image des combats historiques contre la multiplication des barrages sur la Loire ou à Charlas, le mouvement France Nature Environnement milite régulièrement contre la construction de nouveaux barrages. Ils aggravent les sècheresses qu'ils sont censés combattre. Explications.

En France, l'agriculture, c'est 48 % de la consommation d'eau, avec un pic sur les 3 mois d'été où elle représente jusqu’à 80 % de l’eau consommée sur le territoire. Cette grande soif est particulièrement liée à l'irrigation, utilisée sur moins de 6 % des surfaces de production agricole. Or, la crise climatique entraine des sècheresses de plus en plus longues, fréquentes et intenses et la France n'est pas épargnée par le phénomène. Dans ce contexte, certains syndicats agricoles d'irrigants réclament régulièrement de nouveaux barrages. L'idée est de stocker davantage d'eau l'hiver pour l'utiliser l'été. Seulement, cette option simpliste se révèle particulièrement inadaptée pour l'agriculture, le territoire, ses citoyens et délétère pour l'ensemble du cycle de l'eau. Pire, elle aggrave les effets du dérèglement climatique qu'elle est censée pallier.

Faire un barrage, c'est aggraver les sécheresses en aval

Faire un barrage en plein milieu d'un cours d'eau entraîne inévitablement une baisse de la quantité d’eau pour l'aval. La faune et la flore en subissent les effets désastreux mais ce sont également les hommes et femmes vivant en aval qui voient leur cours d'eau s'étioler alors que ce bien commun est utilisé pour de nombreux usages. Quand les épisodes de sècheresses arrivent, des cours d’eau sont mis artificiellement à sec. C'est bien souvent le cas dans le Sud-Ouest et particulièrement sur le bassin d'Adour-Garonne où France Nature Environnement Midi-pyrénées, pour préserver la vie biologique des cours d’eau, a obtenu plusieurs condamnations de gestionnaire de barrages ne respectant pas les débits minimum d'eau.

Sur ce phénomène d'assèchement, une analyse des sècheresses entre 1945 et 2005 en Espagne se révèle éclairante. Elle montre que les bassins versants comportant le plus de barrages connaissent aussi plus de sécheresses en aval… Mais pas seulement. Les épisodes secs les plus sévères et les plus longs avaient lieu sur ces mêmes bassins dotés de nombreux barrages, avec parfois des kilomètres de petits cours d’eau mis à sec. Ces dégâts causés sont également soulignés par l’observatoire national des étiages. Ces rudes sècheresses s'avèrent très liées aux volumes de consommation d'eau, qui ont augmenté ces dernières décennies.

Lire la suite du dossier sur le site web de France Nature Environnement

Lettre ouverte à la présidente de la région Occitanie sur l'extension portuaire à Port-la-Nouvelle

Category: Communiqués de presse
Créé le vendredi 26 juillet 2019 13:19

Port-la-Nouvelle, le 26 juillet 2019

Madame la présidente,

Le conseil régional d’Occitanie, a repris sous votre conduite et à la suite de feu la région Languedoc-Roussillon un projet d’extension portuaire à Port-la-Nouvelle (Aude). Véritable serpent de mer depuis des décennies, il vise à changer le statut du port de commerce. Nous, signataires de cette lettre ouverte, vous demandons de le revoir en prenant en considération un certain nombre d’éléments. En effet, comment imaginer qu’un projet vieux de près d’un demi-siècle puisse répondre aux défis qui sont ceux du XXIe siècle ?

Sur le plan économique, soutenir qu’un port crée de l’activité ou à contrario que c’est l’activité qui crée le port revient à s’interroger sur le paradoxe de la poule et de l’œuf ! Une chose est certaine, la première utilité d’une infrastructure portuaire est de faciliter les échanges par voie maritime. Nous cherchons vainement, dans notre zone d’influence, les activités économiques ayant un potentiel de croissance justifiant un tel investissement. Déjà, en 2013, la Commission Particulière du Débat Public, dans ses conclusions parlait à ce sujet de « contexte incertain ». Quant à supposer l’implantation pérenne d’industries lourdes sur notre port, ce n’est à l’ordre du jour ni ici, ni ailleurs…

D’ailleurs, dans son avis du 1er février 2018, la Mission Régionale de l’Autorité Environnementale vous demandait de préciser à propos du projet : « les éléments permettant de justifier les besoins quantitatifs conduisant à son dimensionnement. » Aucune réponse probante de vos services ! 

Vous dites prévoir, grâce à cette nouvelle infrastructure, une progression des trafics actuels. A savoir que les importations d’hydrocarbures doubleraient pour passer à 1 800 000 tonnes. Où est la cohérence alors que vous ambitionnez de devenir une région à énergie positive ? De plus, les pétroliers eux-mêmes jugent ces chiffres irréalistes. Pareillement, vous imaginez exporter 1,1 million de tonnes de blé dur alors que la production ne cesse de baisser par suite de la réduction des surfaces cultivées. En cause, la baisse des subventions et des cours suite à une concurrence durable de la Russie, de l’Ukraine et du Canada. Là aussi, nous nous retrouvons en contradiction avec votre volonté affichée de promouvoir l’agroécologie, la sortie des systèmes de monoculture subventionnée et la relocalisation de la production agroalimentaire…

Les SemOp, une fausse bonne idée pour gérer l’eau et l’assainissement

Category: Focus par pays et ville
Créé le dimanche 3 mars 2019 14:24

Le vote en octobre 2018 par le conseil de la communauté d’agglomération de Dinan créant deux sociétés d’économie mixte à opération unique (SemOp), pour la gestion de l’eau et de l’assainissement, a été une surprise pour tous ceux qui s’attendaient à la mise en place de deux régies publiques à l’exemple de la régie publique de distribution d’eau potable à Saint Malo. Ces 2 SemOp sont entrées en fonction le 1er janvier 2019 pour une durée de 7 ans. Veolia est l’actionnaire privé de la SemOp pour l’eau et Saur celui de la SemOp pour l’assainissement, chacun étant « partenaire » de la communauté d’agglomération de Dinan, actionnaire public.

La SemOp est un nouveau mode de gestion des services publics locaux, introduit dans la loi en 2014. C’est la transposition française du PPP institutionnel tel que défini par l’Union Européenne en 2008, avec pour objectif rarement avoué de relancer la gestion déléguée au privée, de plus en plus contestée par les collectivités locales dans sa forme classique de délégation de service public.

Les décideurs politiques et les bureaux d’études qui les conseillent, justifient le choix d’une SemOp parce qu’il permettrait selon eux de mobiliser les capacités de financement et le savoir-faire du secteur privé, tout en offrant les perspectives d’un meilleur contrôle de l’entreprise privée par la collectivité locale. Or, il n’en est rien, pas plus pour la communauté d’agglomération de Dinan qu’ailleurs.

La réduction de débit d'eau est illégale

Category: Rapports et publications
Créé le dimanche 14 octobre 2018 12:37

La réduction de débit d’eau (dite encore lentillage) consiste en une quasi-coupure d’eau pour l’usager; l’eau lui parvient au goutte à goutte. Impossible dans ces conditions de faire fonctionner une douche, un chauffe-eau ou encore une chasse à eau.  Une pratique que des distributeurs peu scrupuleux ont essayé de substituer aux coupures déjà interdites. Mais après plusieurs jugements en première instance et en appel donnant raison aux usagers, un arrêt de la Cour de cassation du 16 mai 2018 confirme l’illégalité de la réduction de débit. Enfin !

Lire la suite sur le site web de la Coordination Eau Ile-de-France

Communiqué des Associations Guadeloupéennes de Défense des Usagers de l'Eau à l'occasion de la visite de M. Macron en Guadeloupe

Category: Focus par pays et ville
Créé le mercredi 26 septembre 2018 11:44

26 septembre 2018.

Nous, Associations de Défense des Usagers de l’Eau, organisées au sein du LKP

  • DOUBOUT POU DLO AN NOU, Usagers de la Communauté des communes du Nord Grande-Terre
  • K-DLO, Usagers de Cap Exellence
  • KOMITÉ DLO NÒBASTÈ, Usagers de la Communauté des Communes du Nord Basse-Terre

Déclinons l’invitation qui nous a été faite de participer à « la séquence sur la thématique de l'eau » à l’occasion de la visite de M. Macron en Guadeloupe, sur un chantier de rénovation de canalisation par Cap Excellence à Caraque aux Abymes.

Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une opération médiatique destinée à nous bluffer une fois de plus. Ce ne sont ni la visite d’un chantier, ni la signature d’une convention vèglaj entre le Préfet, le Président du Conseil Régional et la Présidente du Conseil Départemental qui pourront masquer la grave crise que traverse le service public de l’eau potable en Guadeloupe.

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