Notre droit à l'eau

En juillet 2010, l'assemblée générale des nations unies a adopté la résolution 64/292 reconnaissant le droit humain à l'eau et l'assainissement.

Plusieurs rapports utiles sur le droit à l'eau et la privatisation:

1. Afin que ce droit nouvellement reconnu soit utilisé comme un outil par les mouvements sociaux et les communautés, Maude Barlow (Council of Canadians and Blue Planet Project) a écrit et publié le rapport: Notre droit à l'eau: Un guide des peuples pour la mise en oeuvre de la reconnaissance par les nations unies du droit humain à l'eau et l'assainissement (disponible en EN, FR, ES, PT).

2. Le rapport Water=Life: How privatization undermines the Human Right to Water par Food & Water Watch donne un aperçu des différentes manières qu'ont les objectifs financiers des opérateurs privés d'eau d'entrer en conflit avec le droit humain à l'eau.

3. Le rapport What does the Right to Water Mean? explique ce que signifie le droit à l'eau pour les exclus.

De l’eau pour le climat – un nouveau paradigme de l’eau

Présentation du livre "Water for the recovery of the climate: a new water paradigm" en accès libre sur le site web de waterparadigm.org

L’eau disponible dans la nature circule selon des cycles qu’on appelle grand et petit cycles de l'eau. En transformant systématiquement les territoires naturels en terres cultivées, l’activité humaine accélère le ruissellement des eaux de pluie vers la mer. La diminution de l’évaporation et de l’infiltration de l’eau dans le sol affecte négativement l'approvisionnement en eau du petit cycle de l’eau. L'équilibre du petit cycle de l'eau étant perturbé, il s'ensuit une dégradation progressive des terres.

S'il n'y a pas assez d'eau dans le sol, en surface et dans les plantes, les flux immenses d'énergie solaire qui ne peuvent plus se transformer en chaleur pour l'évaporation d'eau se transforment en chaleur sensible. La surface du sol s'échauffe rapidement ce qui provoque une rupture dans l'approvisionnement en eau à partir du grand cycle de l'eau sur le territoire affecté. Des processus locaux s’étendant sur de vastes zones habitées et exploitées par les êtres humains se transforment en processus globaux et en processus qui se produisent sans l’intervention des êtres humains. Tout cela crée le phénomène qu’on appelle changement climatique global. Ainsi, la part du changement climatique causée par les activités humaines repose en grande partie sur le drainage de l'eau de la terre. La perturbation du petit cycle de l'eau s’accompagne donc par l’apparition progressive de conditions météorologiques extrêmes, une diminution des réserves d'eau souterraine, des inondations plus fréquentes, des périodes de sécheresse plus longues et une augmentation de la pénurie d'eau dans la région.

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