Réponse du mouvement grec pour l'eau à Suez

Une conférence de presse a été récemment donnée à Thessalonique par Diane D'Arras, vice-président exécutif senior de Suez Environnement - section Eau Europe Occidentale. Par cette réponse publique, le mouvement grec pour l'eau souhaite commenter ce qui a été dit afin de favoriser le débat public sur la question.

Chère Diane,

Tout d’abord, nous souhaitons déclarer que ce qui suit est basé sur ce que vous avez dit et répondu à la conférence de presse qui s’est tenue récemment à Thessalonique, tel que cela a été rapporté par la presse et les médias présents.

Malgré la tradition démocratique de votre pays natal et contrairement à vos déclarations à ce sujet, le fait que seuls certains journalistes et aucun des citoyens intéressés étaient au nombre des invités nous incite à douter que Suez tiendra véritablement compte de l’opinion des citoyens, tel qu’annoncé. D’autant plus que vous avez officiellement invité les membres élus du Conseil municipal à siéger au nouveau Conseil d’administration de la compagnie. Quelqu’un aurait pu poser des questions sur les implications qu’aurait une telle invitation, à part celle de contribuer à un faux sentiment de participation publique et de transparence. Malheureusement aucune de ces questions n’a été posée par les journalistes qui étaient dans la salle, dont le nom de certains figure sur la liste de paie de votre partenaire (HRADF) concernant l’offre d’acquisition TAIPED pour 51% des actions de la compagnie d’eau de Thessalonique (EYATH).

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Assemblée constituante du Conseil de l'eau berlinois

Berlin, le 29 novembre 2013

Plus de 40 personnes, pour la plupart représentantes et représentants d´initiatives et d´organisations, ont donné hier, avec la Berliner Wassertisch, le coup d’envoi à l’Assemblée fondatrice du Conseil de l’eau berlinois (titre provisoire). Les premières prises de position ont été présentées entre autres par les représentants de la Berliner Energietisch, de l’Allianz der öffentlichen Wasserwirtschaft (AöW), du Verband Deutscher Grundstücksnutzer (VDGN), de l’Ökowerk de Berlin. D’autres initiatives et organisations s’ajouteront dans les séances à venir.

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L'eau à Aprilia: Faits et méfaits

Faits et Méfaits
L’eau à Aprilia: les cours et recours d’une histoire sans fin

Dans la petite ville prospère d’Aprilia appartenant au district ATO4, au sud du Latium, la privatisation de l’eau et des services hydriques a conduit la population locale à l’exaspération quand elle a constaté que des augmentations allant de 50% à 330% avaient été appliquées sans préavis sur leurs factures d’eau. La réaction a été immédiate: constitution d’un comité pour défendre le bien le plus précieux sur terre et définition d’une stratégie pour s’opposer à cette forme de pillage. Une rude bataille en découla et qui, au gré des bonnes et mauvaises nouvelles, n’est pas encore finie. Mais la morale de toute cette histoire, c'est que l'unité et la participation sont les armes les plus efficaces contre toute intimidation, d'où qu'elle vienne.

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Plus de 100 organisations dénoncent les manigances du gouvernement espagnol concernant la gestion de l'Eau : transferts inter-bassins, centralisation et privatisation

  • Le Parti Populaire[1] (PP), change en catimini les règles du jeu dans le domaine de l'eau, sans débat ni participation publique.
  • Le PP modifie le Plan Hydrologique National à travers le projet d'amendement de la Loi d'Évaluation Environnementale, qui peut être approuvé en une semaine.
  • Les changements ainsi réalisés permettraient par exemple d'autoriser un transfert inter-bassins depuis l'Ebre sans aucune modification législative additionnelle.

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En Ombrie, des centaines d'autoréductions de la facture d'eau !

Deux ans après le référendum des 12 et 13 juin 2011, ce sont des centaines de citoyens de l'Ombrie, usagers du service de l'eau et de l'assainissement, qui autoréduisent leurs factures d'eau, déduisant l'odieuse Rémunération du Capital Investi (RCI), le profit des gestionnaires privés, qui était garanti par la loi et qui a été abrogé par le référendum. La victoire du référendum de juin 2011 a donné au Comitato Umbro Acqua Pubblica une arme supplémentaire pour lutter contre la privatisation de l'eau!

Le Comitato Umbro Acqua Pubblica est né en 2006, en appui au Comitato Tutela Rio Fergia de Boschetto[1], mobilisé contre la multinationale Rochetta Spa qui embouteille l'eau des Apennins de l'Ombrie, épuisant les nappes phréatiques, asséchant les torrents de la zone et mettant en péril les ressources qui alimentent en eau une grande partie de la région. A partir de là, la mobilisation contre la privatisation du SII[2], le service de l'eau et de l'assainissement, s’est faite de manière naturelle.

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