92% des cours d’eau surveillés en France sont pollués par des pesticides

Logique implacable, conséquence du soutien massif de l’Etat et de l’Europe à l’agriculture conventionnelle destructrice des milieux, de la biodiversité et de notre santé : pratiquement toutes les rivières françaises sont contaminées par des pesticides. Tel est l’amer constat établi déjà depuis plusieurs années par le Ministère de l’Environnement alors que la situation ne semble pas s’améliorer.

« Des pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau français. En 2013, 92 % des points de surveillance font état de la présence d’une au moins de ces substances, les rares bassins exempts de pesticides se concentrant dans les zones montagneuses ou dans les zones dont l’agriculture est peu intensive, » indique le récent rapport du Commissariat au Développement Durable.

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Sous pression de l’Europe, la Grèce va-t-elle relancer la privatisation de l’eau?

Les négociations de cet été entre les institutions européennes et la Grèce au sujet d’un nouveau plan d’aide financière ont débouché, entre autres, sur une relance de la machine à privatiser. Le plan prévoit la cession au secteur privé de propriétés et d’entreprises de l’État grec pour une valeur estimée à 50 milliards d’euros. Le secteur de l’eau est à nouveau concerné, malgré le coup d’arrêt qui avait été mis à une première tentative de privatisation en 2014.

C’est une des conséquences du nouveau plan d’aide accordé à la Grèce par la Commission européenne et la troïka cet été: la relance de la machine à privatiser, et en particulier de la privatisation de l’eau. Un « protocole d’accord » fuité par un eurodéputé allemand dans le courant du mois d’août permet de connaître le détail des privatisations envisagées. Les biens immobiliers, les ports et infrastructures de transport, les secteurs de l’énergie et de l’eau, et les services postaux, sont les principales cibles de cette grande braderie.

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Espagne: un million de foyers en difficultés de paiement des factures d’eau en 2013

AEAS, l'Association espagnole de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement reconnaît qu'en Espagne 970 000 foyers ont reçu un avis de coupure d'eau durant la dernière année. AEAS extrapole ce chiffre à partir d'une enquête portant sur 100 000 compteurs d'eau. Selon AEAS, pour ces 100 000 compteurs, il y aurait eu 5128 avis de coupure d'eau et 180 finalement exécutés.

Si ces chiffres sont justes, cela représenterait le double des calculs effectués par les organisations de défense de l’eau comme droit humain. Elles ont lancé cette année une campagne alertant sur le fait qu’un demi-million de foyers sont dans l’impossibilité de payer leur facture en Espagne. De fait, dans la logique des chiffres de l’AEAS, 50 000 foyers seraient sous la menace de coupures préventives d’eau, soit 3 500 familles privées d’accès à l’eau potable chaque mois.

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Les Irlandais s’opposent aux compteurs d’eau

L’eau facturée, qui était jusqu’ici gratuite, focalise la grogne des Irlandais, qui manifestent aujourd’hui, 31 janvier 2015.

Les Irlandais vont une nouvelle fois descendre dans la rue ce samedi pour protester contre la mise en place de compteurs d’eau individuels dans les foyers. Jusqu’ici, la consommation d’eau n’était pas facturée en Irlande. Une taxe sur l’eau était en effet incluse dans les impôts. La distribution de l’eau était donc quasi gratuite.

Le projet d’installation de compteurs, décidé par le gouvernement en 2013 et mené par Irish Water, une société créée par l’État, devait aboutir en ce mois de janvier. Mais en novembre, de grandes manifestations contestaient ce projet, listé parmi les réformes exigées par le Fonds monétaire international, l’Union européenne et la Banque centrale européenne, en contrepartie d’un plan d’aide financière à l’Irlande, touchée par la crise.

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Eau de Paris passe l’examen de la Chambre régionale des comptes

S’il a rencontré quelques difficultés au démarrage, le retour en régie de la gestion de l’eau dans la capitale s’avère globalement positif, selon un rapport publié le 21 octobre par la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France. Les magistrats mettent toutefois l’entreprise publique en garde contre la baisse régulière des recettes.

C’est pour 3 raisons que la ville de Paris a décidé de «remunicipaliser» la production d’eau potable en mai 2009 et sa distribution en janvier 2010: meilleure maîtrise du service, prise en compte de préoccupations environnementales et baisse des coûts.

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