Les Zurichois rejettent leur nouvelle loi sur l’eau

Le corps électoral du canton de Zurich a refusé par 54.6 % des voix la nouvelle loi sur l’eau qui avait été adoptée en juillet 2018 par le Parlement cantonal, mais à une courte majorité (84 voix contre 77). Les partis de gauche et les écologistes qui avaient lancé un référendum contre cette loi qu’ils jugeaient "dangereuse" car contraire selon eux au principe intangible de l’eau comme bien commun ont donc rallié la majorité des citoyens et des citoyennes à leur point de vue. Les parlementaires devront remettre l’ouvrage sur le métier.

Si l’on regarde de plus près les résultats de cette votation cantonale (à laquelle ont participé 40 % des électeurs), on voit qu’un tiers seulement des communes (55 sur 162) ont dit ’oui’ à la nouvelle loi mais que les deux grandes villes du canton l’ont nettement rejetée dans la totalité de leurs circonscriptions : Zurich (400’000 habitants, non à 57,2 %) et Winterthur (110’000 habitants, non à 61,2 %). Le rejet le plus marqué est le fait de la commune de Hochfelden (2000 habitants, non à 70 %), la plus forte acceptation a été enregistrée à Uitikon (4’200 habitants, oui à 66 %).

La campagne qui a précédé cette votation (voir la présentation de ses enjeux sur aqueduc.info) a nettement mis en évidence les clivages entre partis de gauche et de droite. Socialistes et écologistes ont particulièrement mis l’accent sur les risques de privatisation des services publics de l’eau dès lors que la loi ouvrait la porte à des investisseurs privés. À quoi les partis de droite, faisant front commun et accusant les référendaires d’avancer des arguments mensongers, rétorquaient qu’il y avait suffisamment de garde-fous pour empêcher toute ingérence extérieure dans les décisions communales.

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La Red Agua Publica soutient le processus de remunicipalisation dans l’intercommunalité de Los Molinos, Badajoz

 

dénonce les obstructions de l'ancien concessionnaire et la désinformation de la Fédération de l'Industrie, de la Construction et de l'Agro de l’UGT Extremadure.

Le 1er janvier 2019, l’intercommunalité de Los Molinos a remunicipalisé le service d'approvisionnement en eau en le confiant au Consorcio de Gestión de Servicios Medioambientales de la Diputación de Badajoz (Promedio) après l'expiration, le 31 décembre, du contrat en vigueur depuis 25 ans avec la société Aqualia. Ainsi, le système d'approvisionnement en eau potable de 60 000 habitants de douze localités est revenu à la gestion publique directe.

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Règlement de l'Observatoire de l'Eau de Terrassa

19 juillet 2018

Traduction en français du Reglament de l'Observatori de l'aigua

Municipalité de Terrassa

Secteur du territoire et de la durabilité
Service de l'environnement

PREAMBULE

Conformément aux objectifs de service public d'approvisionnement en eau de Terrassa, figurant dans le Rapport justificatif pour la détermination du mode de gestion du service, approuvé le 22 mars 2018 par le Conseil municipal, avec la volonté politique d'améliorer la gouvernance de la ville en élargissant la participation, la collaboration et la concertation avec les citoyens et les acteurs sociaux, suite à l'initiative citoyenne qui a impulsé le processus de changement du mode de gestion du service, le présent règlement définit et réglemente un nouvel espace de participation afin d’initier une nouvelle étape et définir une nouvelle culture de la participation citoyenne dans la gestion des biens communs de la ville.

Ce nouvel espace prend le nom d'Observatoire de l'Eau de Terrassa et est conçu comme un organe participatif qui fonctionnera de manière autonome, avec son propre plan d'action et des moyens suffisantes pour être en mesure de remplir ses fonctions et d'atteindre ses objectifs, dans le respect des critères démocratiques établis par la Municipalité de Terrassa.

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L'avenir de l'eau publique à Terrassa commence aujourd'hui avec l'effort et la participation de tous

Traduction en français du communiqué de la Taula de l’Aigua de Terrassa concernant la création de la société "TAIGUA-EPEL", chargée de la gestion publique du service d'approvisionnement en eau potable pour les citoyens de Terrassa. Le 10 décembre 2018 est un moment historique pour la ville et une date à retenir. 

Avec l’effort et la participation de tou(te)s, le futur de l’eau publique commence aujourd’hui.

La remunicipalisation de l’eau est le résultat d’un long et intense processus qui a eu pour moteur principal la participation citoyenne. Pose d'une première pierre avec les signataires du "Pacte pour la gestion publique de l'eau à Terrassa", avec 8 000 signatures de citoyens, grâce au travail effectué par le biais d'entités et de collectifs de citoyens rassemblés dans le cadre du Consell d'Entitats de Accion Citoyen et du Parlamento Ciudadano de Terrassa. En tant que Taula de l’Aigua de Terrassa, nous ne pouvons que commencer ce communiqué en remerciant cet ensemble d’entités et de collectifs, plus particulièrement l’AFPT et les Associations de Veïns, l’Observatori Ciutadà Municipal, le PAH-APE et l’Espai Drets, et aussi le XES et les collectifs Iaïoflautes et Casal de la Dona, avec la complicité de Dones d'Aigua. Un remerciement très spécial également à l’ensemble du réseau d’Aigua és Vida et à l’European Water Movement Mouvement, acteurs essentiels.

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Communiqué des Associations Guadeloupéennes de Défense des Usagers de l'Eau à l'occasion de la visite de M. Macron en Guadeloupe

26 septembre 2018.

Nous, Associations de Défense des Usagers de l’Eau, organisées au sein du LKP

  • DOUBOUT POU DLO AN NOU, Usagers de la Communauté des communes du Nord Grande-Terre
  • K-DLO, Usagers de Cap Exellence
  • KOMITÉ DLO NÒBASTÈ, Usagers de la Communauté des Communes du Nord Basse-Terre

Déclinons l’invitation qui nous a été faite de participer à « la séquence sur la thématique de l'eau » à l’occasion de la visite de M. Macron en Guadeloupe, sur un chantier de rénovation de canalisation par Cap Excellence à Caraque aux Abymes.

Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une opération médiatique destinée à nous bluffer une fois de plus. Ce ne sont ni la visite d’un chantier, ni la signature d’une convention vèglaj entre le Préfet, le Président du Conseil Régional et la Présidente du Conseil Départemental qui pourront masquer la grave crise que traverse le service public de l’eau potable en Guadeloupe.

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